Le guide pour choisir votre perle de Tahiti en 2025

Pourquoi lire ce guide ?

Vous rêvez d’un collier en perles de Tahiti, d’une bague ornée d’une perle noire ou d’un pendentif perle tahitienne ?
Ce guide vous livre, pas à pas, tous les critères d’expertise pour choisir une gemme authentique, durable et au juste prix. 

Parce que le luxe commence par la connaissance, ce guide a été pensé pour vous, lectrices exigeantes au style assuré. Vous y découvrirez, pas à pas, les secrets de ces gemmes mystérieuses : de la subtile épaisseur de leur nacre jusqu’au jeu d’orient qui anime leur surface, sans oublier les critères précis—forme, lustre, surface—qui feront la différence lors de votre prochain achat de bijou en perles de Tahiti.

Notre ambition ? Vous offrir bien plus qu’une simple liste de conseils. Nous voulons vous immerger dans l’art de la perliculture, vous faire sentir le souffle tiède des atolls et entendre le cliquetis délicat des perles que l’on sélectionne une à une pour composer nos parures. À travers ces pages, vous apprendrez comment marier votre personnalité à la chatoyante palette des verts paon, aubergine ou gris argenté, et comment reconnaître la main experte qui polit chaque monture en or ou en argent.

En refermant ce chapitre, vous saurez pourquoi une perle tahitienne haut de gamme délivre ce supplément d’âme que n’offriront jamais les imitations. Vous serez prête à choisir en toute confiance la pièce qui deviendra votre signature, et à savourer le plaisir durable qu’apporte un bijou en perles de Tahiti authentiques.

Panorama – Qu’est-ce qu’une perle de Tahiti ?

En résumé :

  • Naissance d’exception : joyau formé par l’huître Pinctada margaritifera dans les lagons de Polynésie française. 
  • Palette naturelle – du vert paon à l’aubergine, sans traitement ni teinture ; seules quelques rares “chocolate pearls” subissent une coloration. 
  • Généreuse en volume : diamètre courant de 8 à 14 mm, pouvant atteindre 18 mm pour les pièces de collection. 
  • Garanties officielles : export soumis à une épaisseur minimale de nacre de 0,8 mm, gage d’orient profond et de longévité. 

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Lorsque l’on évoque la perle de culture de Tahiti, on imagine aussitôt ce reflet sombre et velouté qui semble capturer la lumière pour mieux la libérer dans un halo irisé. Cette magie naît au cœur de l’huître Pinctada margaritifera, appelée “huître à lèvres noires” ; son manteau sombre confère spontanément à la perle cette gamme chromatique unique – vert paon, aubergine, gris argenté, parfois traversée d’un surton rosé ou pistache. Contrairement aux perles Akoya ou d’eau douce souvent blanchies ou teintes, la perle noire de Tahiti livre ici sa couleur d’origine ; seuls certains tons chocolat, très spécifiques, peuvent résulter d’un traitement post-récolte, une exception qui confirme la règle d’une palette naturellement riche.

 Top Gem couleurs variées

Ce trésor polynésien impressionne aussi par sa stature : avec un diamètre “classique” compris entre 8 et 14 mm, la perle tahitienne dépasse la plupart des perles marines, et les spécimens de 17 ou 18 mm rejoignent le cercle très fermé des pièces de collection convoitées par les connaisseuses. Cette générosité n’est pas qu’affaire de millimètres ; elle s’accompagne d’une nacre épaisse – 0,8 mm minimum imposé par la réglementation locale – qui multiplie les couches successives comme autant de micro-miroirs, créant l’orient soyeux que l’on reconnaît au premier regard.

À l’atelier Poemana, chaque bijou en perles de Tahiti devient le témoin de cette alchimie naturelle : nous sélectionnons les gemmes dans leur jus, sans colorant, puis sublimons leurs nuances vivantes au contact de l’or ou de l’argent. Voilà pourquoi un collier de perles noires authentiques ne se contente pas d’habiller le cou ; il raconte la lente respiration d’un lagon, la patience d’une culture de 18 à 36 mois, et l’exigence d’un tri où moins d’un pour cent des perles décrochent la mention “Top Gem”.

En franchissant ce premier cap du guide, vous saisissez déjà la valeur intrinsèque d’une perle tahitienne haut de gamme : une œuvre de la nature préservée par une filière exigeante, pour un luxe durable que l’on porte et transmet.

Du lagon au bijou : le cycle de vie d’une perle

En résumé :

  • Greffe experte : insertion d’un nucleus et d’un greffon de nacre dans l’huître Pinctada margaritifera.
  • Culture longue durée : 18 à 36 mois suspendue dans les lagons pour obtenir une nacre ≥ 0,8 mm. 
  • Entretien régulier : nettoyage des coquilles, contrôle de la salinité et de la température. 
  • Récolte & tri : moins de 5 % des perles atteignent les grades supérieurs, 1 % seulement décrochent le “Top Gem”. 
  • Savoir-faire Poemana : nettoyage, micro perçage, montage dans l’or ou l’argent et contrôle qualité final en France.

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Au commencement, il y a un geste de haute précision : la greffe. Dans le manteau nacrier de l’huître, le maître-greffeur glisse un petit nucleus sphérique – généralement en nacre de Mississippi – accompagné d’un fragment de tissu issu d’une huître donneuse. Cette opération délicate, comparable à l’implantation d’une graine, enclenche la sécrétion de couches concentriques de nacre ; c’est ainsi que naît chaque perle tahitienne greffée, future héroïne de vos bijoux. 

 Insertion du nucléon dans une huître

Suit la longue patience des lagons. Suspendues à des filins, les huîtres oscillent doucement au rythme des courants. Il leur faut de dix-huit à trente-six mois pour envelopper le nucleus d’une nacre suffisamment épaisse : la réglementation polynésienne impose un minimum de 0,8 mm avant toute exportation, garantissant brillance et durabilité. Les fermiers remontent les lignes à intervalles réguliers pour ôter algues et parasites, surveiller salinité, température et qualité de l’eau – un véritable spa marin au service du lustre. 

 Pinctada margaritifera sur filins

Lorsque la perle a mûri, vient le moment de la récolte : on ouvre l’huître d’un geste sûr, on extrait délicatement la gemme, puis l’on referme la coquille pour permettre, si l’animal est sain, une seconde greffe. Là commence le tri. Forme, surface, lustre, couleur : les experts manipulent chaque perle sous une lumière froide. Seules 1 à 5 % rejoignent la catégorie prestige, tandis qu’une infime élite – environ 1 % de la récolte – exhibe un orient parfait et gagne la mention “Top Gem”. 

 Perle de Tahiti dans son huître

Cette sélection franchie, les perles prennent la route de Paris où notre atelier Poemana orchestre la métamorphose finale. Polissage léger pour exalter le jeu de reflets, perçage micronique, puis sertissage main dans l’or 750 ‰ ou l’argent 925 ‰. Chaque bijou en perles de Tahiti est alors contrôlé, numéroté, accompagné de son certificat – témoin du voyage qui l’a conduit des eaux translucides de Polynésie à votre écrin.

Ainsi, derrière l’éclat d’une perle noire de Tahiti se cachent des années de soin et de savoir-faire, une chaîne vertueuse où la nature, la main de l’homme et l’exigence réglementaire s’unissent pour offrir un luxe durable – celui que vous porterez avec fierté, saison après saison.

Les 7 critères de qualité incontournables

En résumé :

  • Forme idéale ou créative : ronde parfaite pour la bague solitaire, goutte sensuelle pour le pendentif, baroque sculptural pour la pièce d’art.
  • Taille stratégique : de 8 mm à 14 mm pour la plupart des bijoux, jusqu’à 18 mm pour les perles d’exception. 
  • Surface impeccable : 95 % à 99 % nette pour viser le grade AAA ou Top Gem.
  • Lustre miroir : éclat satiné profond typique des perles noires, essentiel à l’effet “bijou haute-joaillerie”.
  • Épaisseur de nacre : seuil légal de 0,8 mm, gage de durabilité et d’orient intense. 
  • Couleur & orient : palette naturelle vert paon, aubergine, gris argenté, rehaussée de surtons pistache ou rosé.
  • Appariement parfait : harmonie taille-couleur-lustre pour colliers et boucles d’oreilles.

Forme — la signature esthétique

Une perle de Tahiti ronde (variation ≤ 2 %) pousse l’œil à chercher la perfection ; sertie sur une monture en or blanc, elle devient le point focal d’une bague perle noire aux accents couture. Les formes goutte ou poire, elles, épousent naturellement la chute d’un pendentif et flattent la ligne du cou, tandis que les perles baroques authentiques – contours libres, silhouettes sculpturales – insufflent un esprit artiste à un bracelet ou à un sautoir. Quelle que soit votre préférence, souvenez-vous qu’une forme originale doit rester équilibrée : le bijou haut de gamme dialogue avec l’anatomie, il ne la contredit jamais.

Les Différentes Formes de Perles de Tahiti

Taille — le juste volume

Sur un collier perles de Tahiti 10-11 mm, chaque gemme affiche une présence subtile sans alourdir le port de tête ; parfait pour un tailleur urbain ou une robe de cocktail. Dès que l’on franchit 13 mm, l’allure devient spectaculaire : la perle respire, projette plus de lumière et se fait remarquer même à la lueur tamisée d’un dîner. Les diamètres 16 mm et au-delà appartiennent aux pièces de collection ; leur rareté en fait des investissements autant que des bijoux.

Tailles Perls de Tahiti

Surface — le miroir intérieur

Sous un éclairage neutre, faites lentement pivoter la perle : la catégorie AAA tolère de minuscules piqûres éparses, invisibles à distance de conversation, tandis qu’une surface Top Gem ressemble à une sphère liquide. Sur une perle tahitienne baroque, de petites crêtes peuvent valoriser le caractère ; l’essentiel est qu’aucun défaut ne concentre la lumière de façon parasite.

Qualité des Perles en Surface

Lustre — l’âme de la perle

Les lagons tièdes et riches en plancton nourrissent une nacre dense ; la lumière y pénètre puis se réfléchit en multiples strates, créant cet orient mystérieux qui distingue immanquablement une perle de Tahiti haut de gamme d’une imitation teinte. Visez au minimum un lustre “Bon” ; pour une bague ou des boucles d’oreilles, l’effet miroir d’un lustre “Excellent” sublime chaque mouvement de tête.

Illustration Lustre des Perles

Épaisseur de nacre — la promesse de longévité

La Polynésie française contrôle strictement l’export : 0,8 mm de nacre mesurée par radiographie est la limite minimale pour sortir du territoire. 

Chez Poemana, la moyenne oscille plutôt entre 2 mm et 3 mm ; c’est elle qui forge la profondeur chromatique et l’endurance aux micro-rayures. Choisir une nacre épaisse, c’est investir dans un bijou qui traversera les décennies.

Couleur, orient et surton — la palette vivante

Le vert paon scintille d’une couronne d’indigos, l’aubergine s’illumine d’un halo cuivré, le gris argenté se pare souvent d’un surton pistache discret. Chaque bijou en perles de Tahiti authentiques devient alors unique, comme un fragment de lagon capturé. Pour une parure complète, privilégiez des nuances proches ; pour une pièce forte – pendentif solitaire ou bague cocktail – osez le contraste avec l’or rose ou un diamant taille baguette.

Couleurs des Perles de Tahiti

Appariement — l’harmonie orchestrée

Former un rang exige une oreille musicale : on dispose les perles par taille croissante vers l’avant, on aligne les reflets comme des notes sur une portée.
Sur des boucles d’oreilles perles noires, la symétrie stricte de diamètre et de couleur est impérative ; un lustre identique garantit un éclat cohérent de part et d’autre du visage. Notre atelier trie parfois plus de cent perles pour n’en retenir que deux : la vraie définition du luxe, c’est la sélection.

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En maîtrisant ces sept paramètres, vous décodez la valeur réelle d’un bijou et vous adoptez le regard expert des gemmologues. La prochaine fois qu’un collier de perles de Tahiti vous fera de l’œil, vous saurez lire sa lumière, juger sa surface, sentir la densité de sa nacre — et choisir, en toute confiance, la pièce appelée à devenir votre signature.

Systèmes de classification & certificats

En résumé :

  • Deux normes majeures : le barème polynésien A → D (avec le summum Top Gem) et l’échelle internationale GIA AAA → A. 
  • Équivalence à connaître : une perle “A” côté Polynésie vaut un solide “AAA” dans le système GIA. 
  • Lecture d’un certificat : forme, lustre, surface, diamètre et épaisseur de nacre y figurent toujours – le grade AAA perle de Tahiti doit s’y retrouver noir sur blanc.
  • Traçabilité obligatoire : numéro de lot délivré par le Service de la Perliculture de Polynésie et contrôle radiographique avant export. 

Deux alphabets pour une même excellence

Sur place, les perliculteurs appliquent le système A-B-C-D : la lettre A signale moins de 5 % d’imperfections et un lustre très élevé ; D ferme la marche avec des défauts lourds. Au sommet, la mention Top Gem couronne les perles au miroir quasi parfait. Cette hiérarchie locale se double, à l’export, de la classification internationale GIA ; elle s’exprime en “AAA, AA+, AA…”, un langage souvent plus familier aux maisons de joaillerie européennes. Connaître le pont entre ces deux alphabets évite bien des malentendus : la “A” polynésienne, enviée pour sa pureté, surclasse la “A” mondiale reléguée en entrée de gamme. 

Décoder le certificat d’authenticité

Recevoir son bijou avec un certificat d’authenticité perle de Tahiti n’est pas un luxe superflu – c’est la carte d’identité de la gemme. Parcourez-le comme un sommelier lit l’étiquette d’un grand cru :

  • Forme : “Ronde” ou “Goutte”, gage de la signature visuelle.
  • Diamètre précis : exprimé au 1/10 mm ; 10,2 mm n’est pas 9,9 mm.
  • Lustre : Excellent, Bon, Pâle.
  • Surface : AAA, AA+, etc.
  • Épaisseur de nacre : ≥ 0,8 mm (obligatoire) ; l’idéal oscille entre 2 et 3 mm. 

Ce document doit également mentionner le numéro de lot polynésien ou permettre de le retrouver via la traçabilité interne de l’atelier ; il garantit le passage de la perle devant la radiographie officielle et assure une traçabilité du lagon à votre écrin.

Pourquoi le grade façonne le prix

Entre une perle AA+ et une AAA, les différences sont souvent invisibles pour un œil non exercé ; pourtant, elles font bondir la valeur. Sur une bague solitaire, la moindre piqûre devient centrale ; seul un grade AAA ou Top Gem supporte la loupe des cocktails sous éclairage zénithal. Pour un collier long, vous pouvez accepter quelques perles AA+ bien placées, à condition que l’appairage global préserve homogénéité du lustre et de la couleur. Ici encore, le regard expert de Poemana tranche – notre politique maison exclut toute perle en-deçà du grade AA ; la promesse haut de gamme reste intacte.

Ainsi armée, vous lisez désormais un certificat comme on feuillette un passeport : la preuve écrite qu’une perle a mérité sa place dans vos trésors, et que le luxe, chez Poemana, se conjugue toujours avec transparence.

Choisir sa perle selon votre projet de bijou

En résumé :

  • Bague signature : ronde 9-11 mm, lustre miroir, monture or 750 ‰.
  • Pendentif statement : goutte 10-13 mm, couleur paon ou aubergine pour un éclat magnétique.
  • Boucles d’oreilles : paire appariée 8-10 mm, surface AAA, serti discret façon “collet”.
  • Collier rang classique : progression harmonieuse 9 → 11 mm, 35 à 45 perles assorties.
  • Bracelet baroque : 7-9 perles libres, silhouettes sculpturales, look arty chic.

La bague solitaire – l’icône du quotidien

Pour qu’une bague perle noire de Tahiti devienne votre talisman, choisissez une gemme parfaitement ronde entre 9 et 11 mm : elle capte la lumière sans gêner les gestes, et son lustre miroir magnifie la moindre manucure french ou rouge glamour. Nous privilégions l’or blanc ou l’or rose 750 ‰ : ces alliages précieux soulignent la profondeur du vert paon tout en restant assez neutres pour un port quotidien. Faites-vous plaisir avec un grade AAA ou Top Gem ; à une distance de conversation, la moindre piqûre serait visible.

Le pendentif – une goutte de lumière

Un pendentif perle tahitienne goutte de 10 à 13 mm crée un effet de majesté, surtout sur une chaîne forçat ou un câble d’or minimaliste. Laissez la nature faire le spectacle : un orient aubergine enrobe la perle d’un halo cuivré, tandis qu’une nuance vert paon accroche le regard au moindre mouvement. Si vous appréciez les diamants, encadrez-la d’un pavage grain doux ; la brillance vive contraste alors avec la profondeur satinée de la perle.

Les boucles d’oreilles – la symétrie qui flatte le visage

Les boucles d’oreilles perles noires authentiques gagnent à rester élégantes et légères : tablez sur une paire appariée 8-10 mm, grade AA+ ou AAA, surface immaculée. Le serti “collet” (vue perle 360°) joue la carte épurée ; si vous préférez l’éclat, un entourage de diamants taille brillant crée un bouton de lumière qui éclaire le teint. Exigez un appariement parfait du lustre et de la nuance – votre reflet dans la glace doit révéler deux éclats jumeaux.

Le collier – l’art du rang harmonieux

Un collier perles de Tahiti haut de gamme conjugue patience et œil absolu : on enfile souvent 35 à 45 perles égales en couleur, en lustre et en orient, avec une progression subtile de 9 mm près du fermoir à 11 mm au centre. Cette montée en puissance visuelle affine le cou et ancre la silhouette. Pour une allure couture, optez pour un fermoir boule pavé de diamants ; pour un style Riviera, misez sur le classique T-bar en argent rhodié.

Le bracelet – l’allure baroque chic

Le bracelet perles tahitiennes baroques incarne la créativité : sept à neuf gemmes aux volumes libres se répondent comme des sculptures miniatures. Les crêtes naturelles attrapent la lumière, ce qui crée une texture visuelle irrésistible sur la peau. Montez-les sur un câble gainé d’acier pour un twist moderne, ou sur un fil de soie noué pour la tradition. Ici, le grade AA suffit ; la personnalité des formes prime sur l’absolue perfection.

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Conseil final : imaginez toujours l’usage avant la gemme. Un pendentif spectaculaire n’a pas les mêmes contraintes qu’une bague du quotidien ; un collier de cérémonie peut tolérer une ou deux perles AA+ noyées dans un rang AAA, alors qu’une paire de boucles d’oreilles doit rester irréprochable. En gardant cette logique fonction + style, vous trouverez naturellement la perle de Tahiti authentique qui racontera votre histoire avec justesse et lumière.

Entretien & conservation – préserver l’éclat de vos perles

En résumé :

  • Nettoyage doux : chiffon microfibre + eau tiède, jamais de produits chimiques agressifs – la base d’un bon entretien des perles de Tahiti.
  • Dernier geste beauté : parfum, laque et maquillage d’abord ; bijoux en perles ensuite, pour éviter les dépôts.
  • Stockage soigné : écrin doublé de soie, humidité modérée, contact limité avec les métaux durs.
  • Ré-enfilage régulier : tous les trois à quatre ans pour un collier de perles tahitiennes, service offert une fois chez Poemana.

Nettoyer vos bijoux en perles de Tahiti

La nacre est une matière organo-minérale : elle aime la douceur, déteste l’acidité. Après chaque port, essuyez vos perles avec un chiffon microfibre pour ôter traces de crème et pollution urbaine. Si un nettoyage plus poussé s’impose, plongez-les vingt secondes dans une eau tiède très légèrement savonneuse (savon de Marseille à pH neutre), rincez, puis séchez à plat sur un linge. Bannissez alcool, vinaigre ou détergents : ils terniraient à jamais l’orient satiné d’une véritable perle noire de Tahiti.

Le bon réflexe : bijoux en dernier

Parfums, laques, huiles sèches… autant d’amis de la peau qui sont ennemis de la nacre. Adoptez la règle du “bijou en perles de Tahiti en dernier” : un geste simple qui évite qu’un sillage d’alcool ou des micro-gouttes de laque ne se déposent sur la surface. Votre rang conservera ainsi son lustre miroir plus longtemps.

Stockage : un écrin, pas un coffre-fort

Contrairement aux diamants, les perles aiment un soupçon d’humidité ambiante ; trop de sécheresse peut fragiliser la nacre. Rangez-les dans un écrin doublé de soie ou de velours, séparées de vos bagues ou bracelets en acier pour éviter les micro-rayures. Ne suspendez pas un long collier : le fil pourrait se distendre.

Le ré-enfilage, geste de longévité

Le fil de soie, fût-il doublé, se détend avec le temps. Tous les trois ou quatre ans – plus tôt si vous portez votre collier de perles de Tahiti haut de gamme très souvent – faites-le réenfiler. Poemana offre la première opération et, à chaque service, contrôle lustre, surface et sertissages. Un luxe discret, gage de durabilité.

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En suivant ces gestes simples, votre bijou en perles de Tahiti authentiques traversera les années sans perdre sa lumière veloutée – prêt à sublimer les tenues d’aujourd’hui et les héritières de demain.

FAQ – Vos questions les plus fréquentes

Puis-je porter mes perles sous la douche ou à la plage ?

Les perles naissent en eau salée, mais leur éclat se ternit au contact répété des tensio-actifs et du chlore. Savon, shampooing et crème solaire laissent un film résiduel qui voile l’orient, tandis que le sel de mer attaque peu à peu la soie qui maintient votre rang. Avant de plonger ou de filer sous la douche, offrez un détour à votre écrin : c’est le secret pour conserver longtemps la brillance satinée de votre collier perle de Tahiti

Comment reconnaître, en boutique ou en ligne, une perle de Tahiti authentique ?

Trois indices ne trompent pas :

  1. L’indispensable certificat.
  2. Le test “tooth” : passez doucement la perle contre l’arête de votre incisive – la sensation légèrement granuleuse révèle la superposition des couches de nacre ; le verre ou la résine glissent sans accroche.
  3. L’orient vivant : faites pivoter la gemme sous lumière naturelle, un nuancier vert paon / aubergine apparaît et disparaît ; une fausse perle garde une teinte uniforme, un peu “plastique”.

En ligne, fuyez les offres qui annoncent un 14 mm “AAA” à prix dérisoire : un tel diamètre certifié implique toujours un investissement sérieux.

Cherchez les photos prises sous différents angles, ces perles rondes ne seraient-elles pas semi-rondes finalement ?

Les perles de Tahiti sont souvent qualifiées de perles noires, mais l’inverse n’est pas vrai. La seule mention de perle noire cache souvent une perle d’eau douce teintée.

Quelle longueur de collier privilégier pour un style intemporel ?

Le format princesse, soit 45 cm environ, caresse la naissance de la clavicule ; il sublime un col V comme un décolleté bateau. Cette longueur reste la plus polyvalente pour un collier perles de Tahiti haut de gamme : portée sur une chemise blanche au bureau ou une robe cocktail, elle assure une élégance instantanée sans alourdir la silhouette. 

Mes perles risquent-elles de perdre de leur brillance ?

La nacre est délicate : acides, parfums et cosmétiques peuvent l’attaquer. Un essuyage au chiffon microfibre après chaque port et un rangement dans un écrin soyeux suffisent à préserver l’orient. Si votre bijou semble s’éteindre, un nettoyage doux à l’eau tiède savonneuse ravive l’éclat ; évitez toutefois les solvants ou les ultrasons, réservés aux pierres plus dures.

Quel budget faut-il prévoir pour un collier de perles de Tahiti certifiées ?

Comptez dès 1 200 € pour un rang de 35 perles baroques AA+ de 8-9 mm, montées sur argent rhodié. Une version ronde AAA 9-11 mm sur fermoir or et soie nouée oscille entre 3 500 € et 6 000 € selon la régularité de la couleur et le lustre. À partir de 12 mm, chaque millimètre supplémentaire fait grimper la cote, car l’offre mondiale se raréfie.

Puis-je transformer ou réenfiler mon collier ?

Absolument ! Le ré-enfilage tous les trois ou quatre ans sécurise le rang et permet de moderniser le fermoir. Chez Poemana, la première opération est offerte ; nos joailliers peuvent également détacher deux perles pour créer des boucles assorties, ou intégrer un fermoir diamant pour métamorphoser votre collier perle noire en pièce de haute joaillerie.

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Vous savez désormais protéger votre bijou en perles de Tahiti authentiques, flairer les contrefaçons et choisir la longueur qui valorise votre allure. Reste le plus agréable : laisser votre perle raconter son histoire à votre poignet, à votre cou… et, un jour, à la prochaine génération.

Glossaire– Parlez perle comme une initiée

  • Perliculture : élevage d’huîtres perlières incluant greffe, culture, nettoyage, récolte.
  • Nucleus : bille de nacre implantée comme support de croissance.
  • Greffon : fragment de manteau nacrier inséré avec le nucleus pour induire la formation de nacre.
  • Nacre : couches microcristallines d’aragonite liées par conchyoline formant la coquille interne et la surface de la perle.
  • Keshi : petite perle sans nucleus, 100 % nacre, issue d’une greffe échouée ; formes libres, lustre éclatant.
  • Mabé : demi-perle hémisphérique cultivée contre la paroi interne de l’huître puis découpée.
  • Baroque : perle aux contours irréguliers, non symétriques ; chaque pièce est unique.
  • Bouton : perle légèrement aplatie (dôme), parfaite pour boucles d’oreilles proches du lobe.
  • Cerclée : perle présentant des cannelures circulaires perpendiculaires à son axe.
  • Goutte (drop) : perle symétrique en forme de poire, idéale pendentif.
  • Orient : iridescence interne qui fait vibrer les couleurs, signature visuelle de la qualité.
  • Lustre : brillance de surface ; se classifie en Excellent, Bon, Pâle, Pauvre.
  • Chocolate pearl : perle de Tahiti brun-chocolat, couleur naturelle très rare ou obtenue par traitement thermique doux.
  • Vert paon (peacock) : coloration emblématique mêlant verts, bleus et roses, très recherchée.
  • Anneau T-bar : fermoir en « T » glissé dans un anneau, chic et facile à manipuler pour bracelets et colliers.
  • Choker / Princess / Matinée / Opéra / Rope : longueurs de colliers (38 cm, 45 cm, 55 cm, 75 cm, 90 cm +).

Ce lexique vous propose quelques clés pour discuter comme une experte et décrypter chaque détail de votre futur bijou en perles de Tahiti haut de gamme.

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